Entrée en scène devant près de 4000 admirateurs déjà en émoi, impatients de la retrouver, la diva Vanessa va s’offrir à nous.
Prenant place sur le haut tabouret, tel un bel oiseau élancé, elle nous introduit à ses premières pièces. La voix sage et le corps souple elle se balade sur les sublimes musiques qui l’accompagnent.
Plus énergiques, les sons se déhanchent, une jeune louve prend la place et met le feu en douceur… et ça ne s’arrête pas : L’incendie, La mélodie, Tandem, Chet, Hallelujah, Le temps de l’amour… Clouée à mon fauteuil, je savoure tout : le style, les jeux de lumière, les arrangements. Cordes en quatuor, percussions à se jeter par terre, génial Albin de la Simone au piano, la musique est divine et la virtuosité de cet ensemble frappe la cible, je suis atteinte.
La femme enfant d’il y a 20 ans séduit et charme et on ne croirait pas qu’il y a tant de temps entre cette époque et la femme qu’elle est devenue. Elle danse sur les rythmes avec tant d’élégance… Si bien harmonisés, ses grands succès se trouvent entièrement renouvelés, je craque pour ces nouvelles perles que je croyais surannées.
Acclamation générale pour la paradisiaque Vanessa… Généreuse, elle reviendra à quelques reprises et nous éblouira encore et encore. En enfant sage, assise par terre face à Albin pour une « partie de piano souple », elle nous fera un petit rappel façon cinéma, tout en enchantement. La foule en veut encore, le désir est fou… elle revient!
Cette chanson qu’elle connaît depuis l’âge de 5 ans et qu’elle n’a jamais cessé de chanter, nous dit-elle, elle nous l’offre en cadeau d’adieu et nous fait sourire de plaisir sur les paroles de notre patriarche. Ce « Petit bonheur » fut immense et il s’en est allé, nous laissant à l’émotion de la rencontre et au charme d’une princesse si ensorcelante qu’on se dit qu’il faut qu’elle nous revienne… vite!
Montréal en lumière merci, l’aura de cette grande star m’illumine encore.